Monday, June 4, 2007

BUFFET-DINER JEUDI 21 JUIN 1930

Assemblée générale annuelle
des Membres du Cercle des Amitiés Internationales
au Château de Penthes, à Pregny,
le jeudi 21 juin à 18 h. 30
suivie à 19 h. 30 d’un apéritif et d’un buffet dînatoire ouvert aux non membres
avec une conférence illustrée d’

Olivier et de Françoise Guisan
« Notre maison écologique ».

www.cledesol-fog.ch

Inscriptions : jusqu’au lundi soir 18 juin 2007
par courriel cercleamities@bluewin.ch
ou par fax au +41 22 317 88 79
ou au moyen de la carte-réponse que reçoivent les Membres du Cercle.
Le versement au CCP 12-2320-5 confirmera les inscriptions.

Fax + 41 22 317 88 79 – cercleamities@bluewin.ch - CCP 12-2320-5

Prix : - pour les membres du Cercle : CHF 60.-
- pour les non-membres : CHF 75.-

comprenant apéritif, dîner, vins, eaux minérales et café

Davantage de détails sur notre site : http://cercleamities.romandie.com
(Suite au verso)



Olivier Guisan - écologiste en toute connaissance de cause
Né en 1938, dans le Pays de Vaud, père vaudois (médecin) mère parisienne.
Enfant de la campagne, a connu rationnement et économies de guerre.
Éduqué de façon bourgeoise et austère, a fait ses classes à
Lausanne (maturité fédérale classique latin-grec). Cet enseignement
a certes contribué à une rigueur intellectuelle et à une ouverture
d’esprit qui m’ont aidé toute ma vie.
Sa formation scientifique s’est déroulée à l’École Polytechnique de
Lausanne (ingénieur-physicien, 1960) puis à Paris (troisième cycle en
Physique nucléaire et Doctorat d’État). Deux volets essentiels résument
sa carrière scientifique.
Tout d’abord, pendant 15 ans, pratique la recherche scientifique
au Commissariat à l’Énergie atomique (France), au CERN,
aux États-Unis puis à L’Université de Genève (professeur en 1973),
toujours en physique nucléaire.
Ensuite, prend un virage à 180° et abandonne le nucléaire
(en connaissance de cause !) pour le solaire. Il lance alors – toujours
dans le cadre de l’Université de Genève, mais dans un climat
d’incompréhension sinon d’hostilité… – des activités de
recherche en énergie solaire, en physique du bâtiment et en écologie.
Cette deuxième période, qui va durer presque vingt ans,
l’amène également à enseigner physique générale, énergie
solaire, thermique et physique du bâtiment en Faculté des
Sciences. De plus, il introduit un cours d’« Énergie solaire et
Habitat » à l’École d’Architecture ; il dirige des dizaines de travaux
d’étudiants en solaire et écologie (diplôme, doctorats, etc.) ; il initie,
participe à et/ou expertise de nombreux projets et réalisations à
Genève (solaire, thermique, bâtiments) ; il donne séminaires,
conférences et cours de formation dans ces mêmes domaines.
Des mandats auprès du Fonds National pour la Recherche
Énergétique (NEFF), de l’Office Fédéral de l’Énergie (OFEN) et
de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) lui permettent de
soutenir ses recherches, l’Université lui ayant coupé les vivres lors
de sa conversion.
En parallèle, ses convictions écologiques se traduisent par un
militantisme actif (conférences, débats, médias, démonstrations…) ;
ces activités, antinucléaires au début, ont pris par la suite une
orientation solaire et écologique, nettement plus positive et constructive.
Ainsi, il est devenu un cofondateur et le premier président de
la Société Suisse d’Énergie Solaire à Genève. Dès lors, il a adhéré
à de nombreuses associations et autres sociétés concernées par le
solaire et l’écologie.
En plus de ses préoccupations énergétiques, écologiques et
familiales, il se consacre aussi à la montagne, au sport, à la
musique, au jardinage. Il est chauffeur de locomotives à vapeur
(pas très écolo, ça !) et se passionne pour les cadrans solaires.
En 1994, il prend sa retraite anticipée, considérant avoir
encore beaucoup de choses à faire dans sa vie, dont un projet de
maison écologique qui lui tient fort à coeur…

Françoise Guisan - créatrice idéaliste
À sa naissance, en 1940, ses parents, qui vivaient leur deuxième
guerre, demeuraient à Paris. Même pour une famille aisée, pendant
l’occupation, l’argent ne procurait pas tout. Ils n’échappaient pas aux
tickets d’alimentation et aux indispensables économies.
Efforts physiques, queues interminables et patience s’imposaient
pour obtenir une alimentation suffisante. Sa mère, considérée
comme une travailleuse de force, avait droit à une quantité
appréciable d’une denrée précieuse pour le troc : le vin !
L’esprit d’économies allait donc de soi, même après le retour
en Suisse où la vie était plus facile. Cette attitude engendrait des
gestes automatiques : éteindre la lumière en sortant d’une pièce,
récupérer toutes sortes de choses (papiers, ficelles, cartons, bouteilles,
etc.) pour un nouvel usage et n’acheter que le nécessaire.
Seules de grandes distances justifiaient l’usage de la voiture. Sinon
les déplacements avaient lieu à vélo, à pied, en tram et en train.
On savait aussi économiser l’eau, la nourriture et les habits qu’un
soigneux reprisage permettait de transmettre d’un enfant à l’autre.
Ainsi, dès leurs plus jeunes années, elle et ses soeurs et avaient
appris à connaître la valeur des choses, à faire durer leurs biens et à
ne rien gaspiller.
Il s’agissait alors d’une habitude, ancrée profondément, mais
pas encore d’une véritable conscience de la nécessité de préserver
les ressources de la planète par une bonne gestion de ses richesses.
Aujourd’hui encore – avec de bonnes raisons supplémentaires
d’agir de la sorte – Françoise continue à conserver quantité de choses
pour un éventuel usage ou recyclage. Cela fait sourire certains !
Depuis quelques décennies, la société de consommation a
déréglé en tout point ces mécanismes alors parfaitement naturels
(et déjà écolos !).
Sa brève carrière de sept années à l’Agence Centrale de
Recherches du CICR l’a amenée à voyager. Cela lui a ouvert les
yeux sur l’existence du fossé Nord/Sud, en particulier en matière
de consommation. Elle a pleinement réalisé que les consommateurs
de l’hémisphère Nord doivent consentir d’importants efforts pour
économiser les ressources de notre planète.
Durant les quatre années qu’a duré son mandat politique au
sein du pouvoir législatif de sa commune genevoise, elle s’est
efforcée de promouvoir les économies d’énergie et les innovations
en matière de chauffage ou de gestion des déchets. Genève faisait
déjà preuve d’avant-gardisme dans ces domaines.
En parallèle, elle a été cofondatrice d’un « groupe de réflexion ».
De nombreuses rencontres y ont eu lieu sur des sujets de
société décisifs dont la préservation de la planète (par Albert
Jacquard). Ces échanges ont aussi contribué à faire mûrir sa
conscience écologique.
Puis, retraite anticipée, projet de maison et déménagement
aidant, elle a abandonné ses activités professionnelles et politiques.
Depuis, elle se consacre à sa nouvelle passion durable : le dessin,
la peinture et la sculpture. Là encore, son atavisme la pousse à
réutiliser toutes sortes de matériaux accumulés !
En 2004, leur maison a abrité sa première exposition.
L’année suivante a vu paraître son premier livre illustré : Le rêve
de Garille, histoire dessinée. Et la suite de ses aventures créatrices
et environnementales continue à s’écrire au jour le jour…

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